La dépendance aux drogues : causes, conséquences et traitements

Publié le : 06 décembre 20225 mins de lecture

Les parents peuvent soupçonner leur adolescent de consommer de la drogue. Ils peuvent avoir des difficultés à identifier les symptômes physiques de l’infection. Ils peuvent également s’inquiéter des conséquences à court et à long terme. Il s’agit des effets que la prise de drogue peut avoir sur le cerveau et le corps de leur enfant. Découvrez les causes, les effets et les traitements de la dépendance aux drogues !

Les raisons de la toxicomanie chez les jeunes !

La jeunesse est une période de faiblesse. Selon le Dr Hervé Martini, il est toujours compliqué de comprendre pourquoi un individu teste la prise de tel ou tel produit. Il n’y a pas une seule justification à ce test, mais parfois plusieurs qui se suivent et se complètent. Pour ressentir une expérience distincte : l’adolescent est à la recherche d’une sensation nouvelle, plus intense. Il veut aussi dépasser ce qu’il peut expérimenter habituellement.

Pour partir à la recherche d’effets pour se détendre ou se divertir, pour se sentir à l’aise avec les autres, notamment lors des fêtes. Pour surmonter un cas compliqué : la consommation d’un produit est considérée comme la seule alternative pour gérer ses émotions. Les soucis relationnels, l’anxiété, les traumatismes passés et le mal-être sont généralement à l’origine de ces consommations. Il faut noter que les dangers des drogues se manifestent généralement par la dépendance.

Le problème d’appartenance ou de reconnaissance à une équipe semble être très essentiel pour les jeunes. L’adhésion se fait par l’utilisation du produit « pour faire comme tout le monde ».

Les effets sur la santé !

La prise de drogue ou la toxicomanie provoque des dommages à court et à long terme.

A court terme, les principales conséquences semblent être la violence en tant qu’auteur ou victime. Il y a aussi les rapports sexuels non protégés et non désirés, les blessures causées par des noyades ou des chutes, les accidents de la route.

Sur une longue période, la consommation, voire la dépendance, à l’alcool et aux stupéfiants représente un danger drogue irréversible. Ce dernier concerne la croissance du cerveau, la manifestation de pathologie comme la dépression, la schizophrénie. Il concerne également l’hypertension artérielle et les accidents cardiovasculaires. Selon info drogues, le tabac, l’alcool et le cannabis développent le danger d’augmentation des cancers, des pathologies cardiovasculaires et pulmonaires.

Plus spécifiquement, ils entraînent des cancers du poumon et des voies aérodigestives.

Les alternatives et la prévention à réaliser pour faire face à la drogue !

Le Dr Martini donne des conseils pour faire face à la toxicomanie ou au danger de la drogue. Tout d’abord, vous devez entretenir la conversation et vous préoccuper de votre adolescent, lui demander comment se passe sa journée, comment il va….. Même si la réponse est généralement la même. Selon ce responsable, poser cette question, c’est lui dire que vous vous souciez de lui. C’est aussi maintenir une certaine distance bienveillante avec lui : comprendre que vous n’êtes pas loin, mais pas trop près.

Les consultations jeunes consommateurs (CJC) sont également présentes pour clarifier la situation entre lui et sa famille. Les CSAPA apportent et présentent aussi un accompagnement individualisé autour d’un groupe pluridisciplinaire. Les services hospitaliers orientés en addictologie reçoivent aussi les jeunes et leurs proches.

Les médecins en place proposent un projet d’arrêt en situation de consommation modérée ou un traitement alternatif. Ce dernier intervient dans les situations de consommation plus essentielle, notamment d’opiacés. Le sevrage peut se faire en hospitalisation ou en ambulatoire. Tout dépend de l’option choisie par le jeune et de la gravité de sa dépendance. Selon l’avis des professionnels, le suivi à distance d’un sevrage semble indispensable afin d’éviter les rechutes. Le médecin traitant peut également être sollicité.

La prévention est un élément clé afin d’éviter que les plus jeunes ne soient suscités par la consommation de ces substances. La consommation d’une substance psychoactive par un adolescent ne doit pas devenir un sujet tabou. La formulation de messages explicites sur les produits et les dangers liés à un certain comportement semble être la mission de chacun. 

Plan du site